Sophrologie
J'ai été formée en 2022 à la sophrologie dite non-caycédienne afin de continuer d'ajouter une dimension psychocorporelle dans les accompagnements psychothérapeutiques que je mène depuis 30 ans (diplômée en 1994). La double compétence, de psychothérapeute et de sophrologue, me permet de proposer un mode d'entrée progressif en psychothérapie, ce qui est parfois nécessaire dans des situations de psychotraumas complexes, de maladies somatiques graves ou d'états somatiques particuliers comme lors d'une grossesse.
La volonté de compléter ma formation psychanalytique avec des formations qui prennent en compte le corps et l'esprit, étaient déjà présente lorsque je me suis formée en 2021 à l'Integrative Somatic Psychology. Bien que, dans cette perspective que je voulais donner à ma pratique, l'ISP soit déjà un modèle thérapeutique complet, la sophrologie est intéressante. Elle me permet aujourd'hui de proposer à ma patientèle, des techniques supplémentaires.
Ces techniques vont dans le sens d'un travail de conciliation, voire de réconciliation, corps et esprit, lorsque les souffrances psychiques les assaillent l'un et l'autre. Généralement, j'utilise cette méthode psychocorporelle de façon ponctuelle au cours d'une psychothérapie, pour compléter d'autres approches telle que, par exemple, l'EMDR.
Cependant, je pourrais répondre au besoin d'une thérapie uniquement fondée sur le processus de la sophrologie tel que conceptualisé par Alfonso Caycédo en 1960 et selon la démarche non-caycedienne. Elle peut suffire à faire des prises de conscience qui redonnent un mieux-être général. A l'issue de ce travail psycho-corporelle (jamais plus de 8-10 séances quand c'est exclusivement de la sophrologie), la personne pourra décider de continuer une psychothérapie pour approfondir ou pas ses prises de conscience en fonction de l'état psychologique recherché. Et, nous pourrons décider s'il serait favorable de poursuivre le travail, ensemble et différemment.
La sophrologie non-caycédienne considère la Conscience strictement dans sa dimension corps/mental et en lien avec le médical (somatique et psychologique) sans s'y substituer. Elle a pour but de :
-
Développer votre potentiel
-
Développer vos capacités physiques, mentales, et émotionnelles
-
Développer un état de bien-être même si vous souffrez d'une maladie somatique.
C'est pourquoi, la sophrologie peut être préconisée à tout âge pour :
-
Des problématiques rencontrées dans la vie quotidienne (anxiété, sommeil, stress, ...),
-
La préparation mentale (examens, compétition sportive, accouchement, ...) et,
-
En complément de parcours de soins médicaux et/ou psychiatriques.
Elles utilisent deux techniques qui sont menées conjointement au cours d'une séance afin d'atteindre une relaxation corps/mental complète. La première consiste en des exercices dites de relaxations dynamiques et la seconde des sophronisations. Dans la première technique, il s'agit d'effectuer des mouvements du corps, inspirés par un « Yoga » très simplifié. Dans la seconde, le consultant est en position statique, assis ou semi-allongé, dans un niveau de conscience modifié dit « sophroliminal ». Cet état est appelé « Vivance phronique », un état de veille à la limite du sommeil, au moment du réveil ou à l'endormissement. La personne a l'esprit plus perméable aux suggestions mentales positives et
constructives, qui seront induites par le thérapeute grâce au terpnos logos (voix à la sonorité harmonieuse). Ses suggestions sont enregistrées au cours de la séance et les relaxations dynamiques fournies sous forme de cartes photographiées afin que le sophronisé puisse s'entraîner entre chaque séance
et réécouter la sophronisation. En effet, outre l'alliance thérapeutique soignant/soigné, c'est la reproduction des exercices pratiqués en séance qui est gage de réussite de l'objectif fixé ensemble au début de la thérapie.